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Cas de grippe aviaire, la situation en Vendée

Récemment, plusieurs observateurs ont découvert des oiseaux sauvages morts au court de leur promenades. Que faire alors dans pareille situation ?

Actuellement, de nombreux cas d’influenza aviaire (aussi appelée grippe aviaire) ont été recensés en Vendée (97 signalements depuis mai dernier), le virus responsable, H5N1 continu de circuler de manière virulente parmi l’avifaune sauvage. Cette situation préoccupante, qui risque de s’installer dans le temps, a conduit à la publication d’un arrêté préfectoral et au placement du département de la Vendée en zone de contrôle temporaire (ZCT).

Si lors de vous promenades vous trouvez un oiseau sauvage mort ou affaibli, surtout n’y touchez pas ! Le virus H5N1 est hautement pathogène. Même si, actuellement aucun signalement n’a été fait de cas de transmission à l’humain, d’autres souches de virus de type A sont capables d’infecter l’être humain (cas de la grippe porcine par exemple) la prudence reste donc de mise.

Les oiseaux les plus sensibles sont ceux qui fréquentent les points d’eaux pour se reposer ou se nourrir : canards et oies, râles et foulques, mouettes et goélands ou encore hérons et aigrettes.

L’arrêté préfectoral préconise de contacter votre mairie pour signaler votre observation et la position GSP exacte.  Les services de la mairie recueilleront alors vos coordonnées et l’adresse/le lieu où le ou les oiseaux morts ont été trouvés et prendront contact avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Le signalement de ces observations est primordial car il permet de prévenir au mieux les risques d’épidémies au sein des élevages et de maintenir un état sanitaire acceptable dans le département.

Beaucoup de ces mesures concernent également les propriétaires d’oiseaux domestiques (volailles, canards, oies ou oiseaux d’ornements):

  • Le recensement des détenteurs d’oiseaux : déclaration obligatoire par les particuliers des basses-cours et autres oiseaux captifs élevés en extérieur auprès de leur mairie, les professionnels quelle que soit la taille de leur exploitation, auprès de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).

 

  • La prévention avec la mise à l’abri de tous les oiseaux, détenus par des particuliers ou des professionnels, dans des bâtiments fermés ou sous des filets et la protection des points d’abreuvement et d’alimentation dans des lieux fermés.
    • Il s’agit de limiter au maximum les possibilités de contact entre l’avifaune sauvage et les oiseaux domestiques (fiche d’information pour les particuliers possédant des basses-cours en annexe).

 

  • La surveillance : en plus de l’obligation de la déclaration de toute mortalité anormale, une surveillance spécifique est mise en place dans les élevages :
    • une surveillance sur la mortalité : cette surveillance se fait sous la responsabilité du propriétaire, par autocontrôle avec des prélèvements hebdomadaires sur les oiseaux trouvés morts à des fins de recherche d’influenza aviaire :
      – dans tous les élevages de palmipèdes,
      – dans les élevages de plein air ne pouvant pas mettre leurs volailles à l’abri,
      – dans les élevages aux mesures de biosécurité insuffisantes.
    • une surveillance avant les mouvements sous la responsabilité du propriétaire :
      – de palmipèdes, entre élevages et vers l’abattoir,
      – entre élevage pour les autres espèces,
      – les lâchers de gibier.

Toutes ces mesures de surveillance ont pour but de déceler le plus précocement possible le passage du virus de l’avifaune sauvage autochtone vers les élevages d’oiseaux domestiques.

Merci à tous pour votre vigilance.

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