Procédure en cas d’échouages

Que faire si on repère un échouage de mammifères marins et de tortues marines

Lors de la découverte d’un animal échoué mort ou blessé, qu’il s’agisse d’un mammifère marin, ou d’une tortue marine :

  • Ne manipulez surtout pas l’animal afin d’éviter tout risque de transmission de maladie.
  • Essayer de relever les informations essentielles et si-possible prendre des photos : signalez le lieu, l’espèce, la taille et son état
  • Si il s’agit d’un mammifère marin, contacter immédiatement l’observatoire PELAGIS au 05-46-44-99-10. S’il s’agit d’une tortue marine, prévenir le CESTM au 05-46-34-00-00. Ainsi une personne habilitée à intervenir se rendra au plus vite sur les lieux pour examiner l’animal. L’animal sera alors analysé afin de connaître les causes de sa mort et d’effectuer divers relevés scientifiques. Ensuite, le cadavre sera incinéré en centre d’équarissage.
  • Une fois l’organisme compétent contacté, merci d’également nous prévenir et de nous envoyer si possible une photo à l’adresse mail sentinelle@estuaire.net . Nous relayerons alors l’information sur notre site internet afin d’en informer les autres usagers.

 

Si l’animal est seulement blessé, qu’ils ‘agisse de petits cétacés (dauphins, marsouins) ou de phoques. Ne pas hésiter à contacter Pélagis au 05-46-44-99-10 pour toute prise de décision.

• Pour les petits cétacés vivants (dauphins, marsouins)
Ne jamais tirer sur les nageoires
Humidifier la peau de l’animal en couvrant son dos et ses flancs de linges humides, ne jamais couvrir, ni arroser son évent (orifice de la respiration au sommet de la tête). Si les linges font défaut, arrosez prudemment l’animal.

• Pour les phoques vivants : Décembre à février est la période de naissance des phoques gris. Comme la mère ne leur apprend pas ose nourrir, les jeunes explorent le littoral. comme ils sont protégés, il y en a de plus en plus sur nos côtes. Ce sont le plus souvent des jeunes individus. Certains ont juste envie de se reposer et il faut les laisser tranquille. Seuls ceux qui  sont fatigués et amaigris et n’ont que très peu de réactions sont réellement en situation de détresse.
Si le phoque est considéré en difficulté, Ne pas le caresser ou le toucher, car le risque de morsures est important. S’assurer qu’il soit au calme et au sec en attendant qu’il soit transféré vers un centre de soins (les phoques n’ont pas besoin d’être dans l’eau).
Dans tous les cas, faites une simple photo avec votre smartphone et envoyez là à PELAGIS au 05-46-44-99-10, où les spécialistes sauront vous dire s’il a besoin ou non de soins et agirons si nécessaire. prévenez « sentinelledelestuaire.fr » afin que nous informions en temps réel tous les autres promeneurs qui risquent de faire la même observation en leur indiquant la procédure en cours.

Les échouages de mammifères marins constituent une source de données et de prélèvements biologiques qui nous renseigne sur leur état de santé et celui de leur environnement. Afin d’acquérir le maximum d’informations, il est indispensable que tout échouage soit signalé à PELAGIS pour qu’intervienne le RNE.

L’examen de l’animal échoué est obligatoire avant son élimination, il doit être effectué par une personne mandatée* car le transport et toutes autres interventions sur les mammifères marins sont réglementés par la loi. *(Les autorisations sont délivrées par PELAGIS sous la tutelle du Ministère en charge de l’Ecologie). Il sera au préalable enlevé par les services de nettoyage des plages (commune) puis examiné avant d’être incinéré en centre d’équarrissage.

Législation:

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer, en charge des relations internationales sur le climat Sous-direction du littoral et des milieux marins

Note du 18 novembre 2016 relative à la collecte de données biologiques en cas d’échouages de tortues marines sur les côtes métropolitaines

« Les tortues trouvées échouées mortes sont examinées afin de déterminer l’espèce et le sexe, de pratiquer les relevés biométriques, d’identifier et de décrire les lésions ou les traumas, et enfin d’effectuer des prélèvements. La suite de la procédure dépend de la taille du cadavre et du degré d’autolyse des tissus. Pour les individus de petite taille, les cadavres sont transportés et stockés temporairement dans un congélateur en vue de leur transfert vers les laboratoires désignés par le programme d’observation, et qui se chargeront de leur élimination le moment venu. Lorsque le degré de décomposition d’une tortue échouée morte est jugé trop avancé, ou s’ il s’agit d’une tortue Luth de grande taille, il est procédé directement à l’élimination par l’intermédiaire des services d ‘équarrissage, après un examen sur place.

(…)  Dans tous les cas, afin de concilier la réglementation relative à l’équarrissage et le besoin de connaissances scientifiques sur des espèces particulièrement menacées et pour cette raison intégralement protégées, il sera indiqué au(x) découvreur(s) qu’il est impératif de veiller à ce que l’élimination des animaux appartenant à ces espèces soit effectuée après l’exploitation scientifique de ces spécimens par les observateurs. »