Actualités,  Déchets marins

Ramassage de déchets

Bonjour les sentinelles !

Jeudi 16 Septembre, le Groupe Associatif de l’Estuaire a effectué un ramassage de déchets à la plage le long de la forêt du Veillon, avec un groupe de 15 personnes qui faisaient une journée de citoyenneté.

En plus du nettoyage de la plage, Jack Guichard a expliqué au groupe les dangers du plastique qui se retrouve dans l’océan, ainsi que la formation des dunes.

Nous avons ramassé 30 litres de déchets, majoritairement du microplastique (tâche très minutieuse), des mégots de cigarettes et des cordes et filets de pêche.

 

Le plastique est un matériau très résistant qui ne disparaît jamais complétement mais se réduit. Au contact de l’eau et sous l’effet des rayons UV, les déchets se décomposent en microparticules de plastiques : les « microplastiques » sont des particules solides de matière plastique (généralement inférieures à 5 mm) qui sont donc facilement ingérées par les animaux.

L’ensemble des espèces vivantes, des plus petites comme le zooplancton, aux plus grandes comme les baleines, peuvent les ingérer. Plus les particules plastiques sont petites, plus elles sont dangereuses : et pourtant, ceux qu’on appelle aujourd’hui les « microplastiques » sont largement utilisés en cosmétique (présents en tant que granulés ou agent liant, plus particulièrement dans les gommages, les dentifrices, les gels douche, les produits de maquillage…). En dehors des microplastiques utilisés par l’industrie cosmétique, il en existe un second type, formé par la désintégration des montagnes de déchets qui polluent la mer. Les processus d’altération dus aux vagues et au soleil, peuvent ainsi « briser » de grands morceaux de plastique.

Les contaminants relâchés dans l’environnement par les humains, comme les microplastiques, les pesticides ou les métaux lourds, s’accumulent dans les écosystèmes et nuisent à la santé des organismes vivants dans ce milieu. Ces substances toxiques sont absorbées par les organismes et s’accumulent dans les tissus musculaires. On appelle cela la « bioaccumulation ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.