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nouveau projet de science participative intitulé « Bocage en fleur ».

Sciences participatives : formes de production de connaissance scientifiques auxquelles des acteurs non-scientifiques-professionnels – qu’il s’agisse d’individus ou de groupes – participent de façon active et délibérée (Houllier, Merilhou-Goudard 2016).

 

Lorsque j’effectue ma promenade quotidienne, j’aime me perdre à observer les différentes espèces, de fleurs notamment, qui bordent les chemins.

Si de nombreux organismes s’activent à recenser et à inventorier les espèces protégées, qu’en est-il des espèces communes ?

Espèce commune : définition utilisée en écologie pour décrire le statut de population des espèces. Le fait d’être commune est lié à l’abondance qui fait référence à la fréquence avec laquelle une espèce est trouvée dans des échantillons contrôlés. Des espèces sont définies comme communes ou non communes sur la base de leur présence globale dans l’environnement (bonoboswordl.org).

La marguerite, la primevère. Ces essences de fleurs que vous connaissez peut-être et qui sont facilement remarquables, sont relativement présentes autour de nous. Mais qu’en sera-t-il dans 10 ans ? Dans 20 ans ? Ma maman me racontait que lorsqu’elle était plus jeune, le jardin familial était couvert de ces fameuses primevères. Quelques années plus tard, elles avaient disparu. Pourquoi ? Comment se traduit ce phénomène à l’échelle du territoire ?

C’est l’objectif de ce programme que le lance avec Fabien, le président de notre association. Il s’agit d’effectuer un suivi de l’évolution de la répartition de certaines de ces espèces dites « communes ». De plus, les espèces que nous avons sélectionnées ont étés choisi pour leur capacité à nous renseigner sur la santé des écosystèmes. Et pour ça, nous avons besoin de vous !

Chaque mois, nous vous présenterons 3 espèces. L’idée est d’aller sur le terrain afin de voir si ces dernières sont présentes ou non. Cela, dans chaque maille du territoire qui correspond à un ensemble de  trois bassins versants allant de Cayola au Goulet. Une maille correspondant à un carré de 1 km de côté.

L’intégralité du protocole se déroulerait sur 2 à 3 ans pendant les périodes les plus propices, c’est-à-dire entre mars et septembre, lorsque ces espèces sont en fleurs. Ce qui nous permettrait d’inventorier 42 espèces, à raison de 21 par an. La répétition de l’opération dans une dizaine d’années nous permettra d’obtenir de précieux renseignements sur la biodiversité ordinaire. C’est ce que nous avions déjà fait sur les espèces protégées à 12 ans d’intervalle (https://www.cbnbrest.fr/site/pdf/erica/ERICA_2020_69150.pdf).

Je vous invite à venir découvrir ce projet dès ce mercredi 26 avril à 15h au local de l’association situé rue de Louza, au Port de la Guittière.

N’hésitez pas à revenir vers moi par mail ou en passant à l’association si vous souhaitez obtenir davantage d’informations ou bien simplement discuter du projet.

Charlyne.

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