Observation des sentinelles

  • Actualités,  Littoral,  Observation des sentinelles

    Suivi des échouages d’oiseaux sur la plage

    L’hiver dernier, vous êtes plusieurs à avoir constaté et à nous avoir rapporter des échouages d’oiseaux marins. D’abord, merci à vous d’ouvrir l’œil et de veiller à la bonne santé de notre littoral.

    Ensuite, pour encadrer un peu mieux ces observations et dans le but d’exploiter les données que vous nous envoyez, le Groupe Associatif Estuaire se joint cette anéne au réseau SeaBil.

    Orchestré par la LPO de Charente Maritime et couvrant la totalité de la façade Atlantique (même chez nos voisins espagnols et portugais) le réseau SeaBil à pour but de recenser les échouages d’animaux marins.

    Pour participer, tout se fait sur l’application téléphone ICAO BirdLife. Une fois l’application téléchargée et votre compte créé, deux solutions :

    l’observation ponctuelle – lors de vous promenades sur la plage, si vous observez un oiseau échoué, notez le dans nouvelle observation ponctuelle et complétez le formulaire.

    le suivi ICAO – une mission ponctuelle à date fixe sur une plage donnée, où le but est de recenser de manière exhaustive les oiseaux échoués sur la plage.

    Si vous souhaitez participer aux suivis ICAO, merci de nous contacter via le mail sentinelle@estuaire.net ou par téléphone +33 2 51 20 74 85 pour que nous puissions coordonner les prospections selon les dates fixées par la LPO.

  • Actualités,  Observation des sentinelles

    Biolit – Algues Brunes et Bigorneaux

    Ce lundi matin, les Sentinelles se sont réunies à l’Anse de la République à l’occasion du lancement du partenariat entre Estuaire et l’association Planète Mer, pour la mise en oeuvre du programme Biolit. Il s’agit d’un programme de sciences participatives sur la BIOdiversité du LITtoral, mené sous la responsabilité du MNHN qui vise à permettre au plus grand nombre de contribuer aux suivis environnementaux sur nos littoraux. En effet, cela permet de fournir des données robustes aux scientifiques grâce à la mise en oeuvre d’un protocole simple. En même temps, les participants apprennent à observer leur environnement, reconnaitre les espèces, et suivre l’évolution d’un site. C’est l’action algues brunes et bigorneaux qui a été mise en place aujourd’hui. Cette action a été créée à la suite d’un constat de la régression généralisée des algues brunes sur les estrans à échelle européenne. Cette tendance est valable sur notre site de la République où de nombreux témoignages soulignent la régression de ces algues. Il s’agit donc d’observer les algues et des gastéropodes associés pour mieux comprendre les facteurs à l’origine de cette disparition et les effets sur l’écosystème. Pour cette sortie, Tristan Dimeglio, animateur chez Planète Mer, est venu spécialement afin de nous former à la mise en place de ce protocole. Il a souligné que ce site est particulièrement intéressant puisqu’il se situe dans une zone ciblée par la Directive Cadre sur l’Eau mais qu’aucun suivi n’a encore été mis en place. Il existe une zone de suivi plus au nord et une plus au sud, notre travail permettra donc de fournir des données sur un secteur qui n’est pas encore renseigné mais qui est porteur d’enjeux ! Pour ceux qui n’ont pas pu venir aujourd’hui, rassurez vous, vous pourrez participer aux prochaines sorties : il y en aura une par saison environ !

    Vous pouvez retrouver des précisions sur ce programme sur le site internet du programme biolit : https://www.biolit.fr/ , ainsi que les autres programmes auxquels vous pouvez prendre part, notamment celui sur les échouages.

     

  • Actualités,  Observation des sentinelles

    Cas de grippe aviaire, la situation en Vendée

    Récemment, plusieurs observateurs ont découvert des oiseaux sauvages morts au court de leur promenades. Que faire alors dans pareille situation ?

    Actuellement, de nombreux cas d’influenza aviaire (aussi appelée grippe aviaire) ont été recensés en Vendée (97 signalements depuis mai dernier), le virus responsable, H5N1 continu de circuler de manière virulente parmi l’avifaune sauvage. Cette situation préoccupante, qui risque de s’installer dans le temps, a conduit à la publication d’un arrêté préfectoral et au placement du département de la Vendée en zone de contrôle temporaire (ZCT).

    Si lors de vous promenades vous trouvez un oiseau sauvage mort ou affaibli, surtout n’y touchez pas ! Le virus H5N1 est hautement pathogène. Même si, actuellement aucun signalement n’a été fait de cas de transmission à l’humain, d’autres souches de virus de type A sont capables d’infecter l’être humain (cas de la grippe porcine par exemple) la prudence reste donc de mise.

    Les oiseaux les plus sensibles sont ceux qui fréquentent les points d’eaux pour se reposer ou se nourrir : canards et oies, râles et foulques, mouettes et goélands ou encore hérons et aigrettes.

    L’arrêté préfectoral préconise de contacter votre mairie pour signaler votre observation et la position GSP exacte.  Les services de la mairie recueilleront alors vos coordonnées et l’adresse/le lieu où le ou les oiseaux morts ont été trouvés et prendront contact avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Le signalement de ces observations est primordial car il permet de prévenir au mieux les risques d’épidémies au sein des élevages et de maintenir un état sanitaire acceptable dans le département.

    Beaucoup de ces mesures concernent également les propriétaires d’oiseaux domestiques (volailles, canards, oies ou oiseaux d’ornements):

    • Le recensement des détenteurs d’oiseaux : déclaration obligatoire par les particuliers des basses-cours et autres oiseaux captifs élevés en extérieur auprès de leur mairie, les professionnels quelle que soit la taille de leur exploitation, auprès de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).

     

    • La prévention avec la mise à l’abri de tous les oiseaux, détenus par des particuliers ou des professionnels, dans des bâtiments fermés ou sous des filets et la protection des points d’abreuvement et d’alimentation dans des lieux fermés.
      • Il s’agit de limiter au maximum les possibilités de contact entre l’avifaune sauvage et les oiseaux domestiques (fiche d’information pour les particuliers possédant des basses-cours en annexe).

     

    • La surveillance : en plus de l’obligation de la déclaration de toute mortalité anormale, une surveillance spécifique est mise en place dans les élevages :
      • une surveillance sur la mortalité : cette surveillance se fait sous la responsabilité du propriétaire, par autocontrôle avec des prélèvements hebdomadaires sur les oiseaux trouvés morts à des fins de recherche d’influenza aviaire :
        – dans tous les élevages de palmipèdes,
        – dans les élevages de plein air ne pouvant pas mettre leurs volailles à l’abri,
        – dans les élevages aux mesures de biosécurité insuffisantes.
      • une surveillance avant les mouvements sous la responsabilité du propriétaire :
        – de palmipèdes, entre élevages et vers l’abattoir,
        – entre élevage pour les autres espèces,
        – les lâchers de gibier.

    Toutes ces mesures de surveillance ont pour but de déceler le plus précocement possible le passage du virus de l’avifaune sauvage autochtone vers les élevages d’oiseaux domestiques.

    Merci à tous pour votre vigilance.

  • Observation des sentinelles

    Participez à notre nouveau programme de sciences participatives

    La Maison de l’Estuaire (GAE) lance son nouveau programme de sciences participatives :
    Le projet « A nos anoures » consiste à inventorier et suivre l’évolution des populations de ces amphibiens présents sur une zone définie.
    Les points d’eau, étant le passage obligé de tous les amphibiens locaux – les mares les plus souvent – sont des indicateurs pertinents qui seront de ce fait associés au projet.
    Les amphibiens sont des espèces parapluies dont la protection de l’habitat de reproduction, les mares, permet de protéger toute une faune riche et variée, trop souvent méconnue  ou ignorée du grand public et pourtant essentielle.
    Vous pouvez dès aujourd’hui nous aider en remplissant la fiche enquête ci-dessus et en nous la retournant à partir de notre adresse courriel dédiée : anosanoures.estuaire@gmail.com ou par tout autre moyen habituel (courrier ou directement à Estuaire).
  • Actualités,  Littoral,  Observation des sentinelles

    Empreintes de dinosaures, un patrimoine fragile.

    La côte Vendéenne recèle de nombreux trésors, et parmi ceux-ci, l’un des plus notable est la présence d’empreintes de dinosaures sur la plage de la République.
    Ces empreintes ont été faites par des animaux qui peuplaient notre planète il y a plus de 200 millions d’années et ont été conservées grâce à une coulée de boue qui les a recouvert et qui a rapidement sédimenté.
    C’est une curiosité du patrimoine local qui doit être préservée pour permettre au plus grand nombre de pouvoir admirer ces vestiges du passé.

    Aujourd’hui, la mer, par l’action des marées, érode cette couche de boue devenue roche et met à nue les empreintes des dinosaures. Il arrive que les vagues décrochent des fragments de roches sur lesquels se trouve une empreinte de dinosaure bien conservée.

    En début de semaine, l’une de nos sentinelles a trouvé une de ses empreintes détachée de la roche, que faire alors dans ce cas ? Car il est interdit de ramasser ces roches sous peine d’une lourde amende.

    Elle a eu le bon reflexe de contacter le Groupe Associatif Estuaire, et nous avons pu relayer l’information pour que les écogardes puisse récupérer le fragment.

    L’empreinte a été remise à la mairie de Talmont et vous pourrez venir l’admirer à l’occasion de l’exposition « dinosaures du Veillon » qui se tiendra à la médiathèque de Talmont Saint Hilaire du 6  aout au 30 septembre.

    7 aout 2022 Jack présente le site et l’exposition sur les dinosaures du Veillon sur le site de « vendee grand littoral » :

     

     

  • Chenal,  Observation des sentinelles

    état des berges du chenal suite à des travaux sur une concession ostréicole

    Une de nos sentinelles nous signale l’état des berges du Payré après suppression ou remplacement d’une concession ostréicole.

    « Après passage d’un engin de travaux publics pour enlever les tables ostréicoles qui se trouvaient à cet endroit et le curage du lit et de la berge du chenal on trouve des ferrailles sortant de terre le long du chemin ainsi qu’un tas de ferrailles, reste de tables ostréicoles.
    Des gros tas de terre vaseuse sont déposés le long du chemin en bordure de la dune.
    Si c’est une fin de concession je pensais que le concessionnaire devait remettre en état les lieux. Dans ce cas, il doit avoir une drôle d’idée de la remise en état !
    Les ferrailles sortant de terre présentent déjà un danger pour les promeneurs à pied ou à vélo, ce danger sera encore plus important quand la végétation les cachera. »

    Ce qui est effectivement strictement interdit, ce sont les ferrailles et autres matériaux d’extraction. La règle est leur tri et leur enlèvement systématique.

     

     

    Après consultation de l’élu responsable de l’environnement à la mairie de Talmont, il s’agit de travaux de nettoyage effectué pour un ostréiculteur suite à la reprise d’une concession abandonnée.

    Il a contacté l’ostréiculteur impliqué, qui indique que pour lui l’entreprise n’a pas fini le travail. Elle attend que la vase et les boues se solidifient pour procéder à leur évacuation ainsi que la ferraille. Il assure que le site sera nickel après. L’ostréiculteur a les autorisations pour ces travaux, cependant l’élu va demander à l’animateur Natura 2000 de suivre ce chantier de prés. La commune n’est pas compétente sur ce site, c’est la DDTM et les Affaires Maritimes.
    L’ostréiculteur indique – à sa décharge- qu’il a récupéré des parcs (des friches) qui n’avaient jamais été entretenus auparavant par leurs propriétaires. Il y trouve des tonnes de veilles ferrailles… et qu’il est le seul à faire des travaux de nettoyage qui sont normalement obligatoires.
    Les sentinelles suivent l’affaire et vous tiendront au courant de la suite de la remise en état.
  • Déchets marins,  Littoral,  Observation des sentinelles,  plage du Veillon

    Observation Sentinelle sur la plage du Veillon

    Pour continuer avec les déchets marins, voici une observation sur la plage du Veillon hier matin (jeudi 4 février 2020) à 8h30.

    Comme vous pouvez le constater, les déchets échoués sur la plage ne datent pas d’hier (vieille bouteille en plastique et vieux bidon d’huile certainement) et sont donc dans l’environnement depuis de nombreuses années …

    Ils ont bien évidemment été retirés et déposés dans le bac à marée installé à l’entrée de la plage.

  • Déchets marins,  Littoral,  Observation des sentinelles

    De l’intérêt des nettoyages de côte avant les tempêtes

    Contrairement à ce que l’on pense souvent, si les tempêtes apportent leur lot de gros déchets sur nos côtes, elles ont aussi un rôle plus insidieux et souvent méconnu en brisant sur les galets et les rochers tous les déchets déjà présents, réduisant les plus nombreux en micro plastiques extrêmement nocifs pour la faune marine et très difficilement récupérables, comme le montre cette photo prise en baie de Cayola par une de nos sentinelles après les dernières tempêtes. Aussi l’association va programmer un ramassage de déchets avant les prochaines grandes marées.