Jardins
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A la découverte des libellules !
Lundi 20 août, une sortie naturaliste a été organisée par le Groupe Associatif Estuaire sur le thème des libellules. Alison et Mathilde ont pu présenter au grand public les différentes espèces de libellules présentes autour du lavoir de Saint-Hilaire La Forêt.
Filets ou appareils photos : à chacun sa façon de profiter de cette matinée d’observation. L’animation était ponctuée d’explications sur le cycle de vie des libellules, mais également sur les méthodes afin de reconnaître les espèces.
Libellules et demoiselles étaient au rendez-vous pour illustrer les explications, et pour permettre aux photographes amateurs, la réalisation de clichés dans un cadre naturel et paisible. Des agrions bleus aux Sympetrum, l’étang détient des merveilles cachées, accessibles à celui qui sait les observer…
Merci à Mathilde pour son article
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La piéride de l’Aubépine, ou le « Gazé »
Un Gazé sur un Trifolium pratense © S. Varizat Le Gazé ou Aporia Crataegi tire son nom de l’aspect de ses ailes qui ressemblent à de la gaze, une étoffe légère, ajourée et transparente. Aussi appelée Piéride de l’aubépine du fait que les chenilles vivent en groupe sur l’Aubépine, le Prunellier ainsi que sur divers arbres fruitiers, elles passent l’hiver en société sous une toile de soie. Avec une envergure de 58 à 66 mm, il est l’une des plus grande Piérides de France avec la Piéride du Chou.
Il se reconnaît facilement par l’absence totale de dessins alaires, le bout des antennes blanches, ainsi qu’à ses nervures noires. La femelle est plus terne que le mâle, avec les ailes antérieures plus translucides.
Le gazé ne donne qu’une seule génération annuelle, s’étalant de Mai à Juillet. Autrefois très commun, et souvent nuisible aux vergers, le Gazé tend de nos jours à se raréfier. Certes ce papillon est connu pour ses déconcertantes fluctuations d’effectifs, au point de pouvoir devenir introuvable là où il abondait, et de réapparaître là où il avait disparu, mais les causes majeures de sa régression ne lui sont pas spécifiques car elles touchent et impactent l’ensemble de notre entomofaune (pesticides, urbanisation, pollutions, pratiques agricoles et forestières, etc.).
Merci à Yanick pour son article!
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Journée nature de Talmont Saint-Hilaire
Ce dimanche 3 Juin 2018 se tenait à Talmont-Saint-Hilaire la 2° édition de la Fête de la Nature. Au programme, célébration de la nature via la présentation de produits locaux d’origine biologique, de conseils jardinage, mais également de jeux et d’expositions artistiques.
Investie dans la préservation de la biodiversité et dans l’éducation à l’environnement, le Groupe Associatif Estuaire ne pouvait pas manquer ce rendez-vous. Vous avez ainsi pu rencontrer Céline, Clarysse et Adeline qui vont ont présenté quelques-unes des actions menées par les membres et les bénévoles de l’association, notamment l’étude des populations de hérissons, de vers-luisant et de bourdons.
Clarysse et Céline, attendant les nombreux visiteurs sur leur stand La journée a également été ponctuée par une déambulation dans les rues de Talmont, animée par Clarysse et Damien (responsabe des espaces verts de Talmont-Saint-Hilaire) à la découverte de l’exposition photo « Sauvages des Rues » que vous pouvez découvrir jusqu’au 28 juin. A l’honneur, les « mauvaises » herbes si peu estimées et pourtant si importantes.
Clarysse et Damien, écoutés attentivement par leur public Succès garantit pour cette journée ensoleillée, avec plus de 1600 visiteurs amoureux de la nature … rendez-vous l’année prochaine !
Merci à Adeline pour son article!
- actualité, Ateliers des Sentinelles, Bois, Campagne, Chemins, Chenal, Dune, Jardins, Littoral, Marais, Opération Coup de Poing
Conférence du 25 mai 2018, découverte des plantes invasives de Vendée
Vendredi dernier, Philippe Levé nous a présenté les différentes plantes invasives de Vendée, à la Salorge de la Guittière.
Les Sentinelles, passionnées par les explications de Philippe Levé. Philippe Levé, saulnier dans les marais de la Guittière mais également très bon botaniste, effectue des relevés de plantes invasives sur le territoire. Il nous a donc présenté les différentes plantes que nous pouvons rencontrer autour de nous, voire dans notre jardin (car pour la plupart d’entre elles, elles s’en s’ont échappées), qu’elles soient invasives avérées, potentielles ou à surveiller.
En voici les 4 principales (avérées), dont il faut faire attention à la dissémination :
- Le Baccharis hamilifolia, appelé plus communément le Sénéçon en arbre.
- Cortaderia selloana, ou l’Herbe de la Pampa.
- Ludwigia peploides, la Jussie rampante, la seule espèce invasive interdite à la vente en France.
- Fallopia japonica, ou Renouée du Japon.
Vous pouvez participer à l’inventaire des ces plantes invasives et ainsi aider à les recenser en remplissant le formulaire ci-joint. Une fois rempli, merci de le renvoyer par mail à Philippe Levé (l’adresse mail est donnée dans le document).
Vous pouvez également nous faire part de votre « découverte » en nous envoyant des informations et des photos par mail. Nous pourrons ainsi proposer des opérations « coup de poing » d’arrachage sur certaines zones.
Afin de vous aider dans les identifications des plantes, des fiches par plante invasive les plus courantes sur le territoire seront bientôt mises en ligne.
Merci par avance pour votre participation!
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Des insectes, dans ma fenêtre?
L’abeille à l’oeuvre dans une de ses galeries © F.Faurat Hier, une Sentinelle nous a fait parvenir cette photo d’insecte et de ses drôles de petites larves qu’il avait pondu dans la rainure d’une fenêtre!
Il s’agit en fait d’une abeille solitaire qui y a construit son nid. En effet, contrairement à l’abeille domestique classique, les abeilles solitaires sont plus méconnues du grand public. Pourtant il en existe de nombreuses espèces, et elles sont tout aussi importantes que les abeilles domestiques au niveau de la pollinisation et donc de la biodiversité.
Quand le printemps arrive, les abeilles solitaires pondent leurs œufs dans des cavités en tous genres, que ce soit dans le sol (ce sont les abeilles ou les guêpes fouisseuses), dans les cavités murales, dans une branche ou dans tout autre trou qu’elles trouvent. Elles déposent ensuite une réserve de nourriture à côté de chaque œuf pondu (souvent du pollen ou du nectar), qui servira de premier repas à la larve qui éclora. Une fois un œuf pondu et la réserve mise à côté, elle cloisonne la cellule à l’aide de différents substrats (terre, sable, végétaux…), puis elle recommence le scénario pour construire un nid composé de plusieurs cellules.
Zoom sur les œufs entourés de pollen, leur futur premier repas! © F.Faurat Sur la photo, on distingue très bien les œufs, entourés de pollen. L’abeille a d’ailleurs commencé à cloisonner sa galerie avec ce qui est vraisemblablement du sable.
Les abeilles solitaires ne sont pas agressives et n’ont aucune raison de sacrifier leur vie en vous piquant, sauf en cas de dérangement intense. Nous vous conseillons donc de ne pas détruire leurs nids. Au contraire, suivez l’avancement du nid et profitez du beau spectacle que la nature vous offre!
Vous pouvez également poser des nichoirs à hyménoptères dans vos jardins, si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter, nous vous informerons sur les différentes possibilités avec plaisir! De plus, des nichoirs à hyménoptères sont posés à titre expérimental dans les dunes du port de la Guittière, nous vous invitons à venir les observer, (mais attention à ne pas les déranger!).
Si vous aussi vous avez de petits hôtes dans vos fenêtres ou dans vos murs, n’hésitez pas à nous envoyer des photos à sentinelle@estuaire.net !
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Nous avons besoin de vous!
Dans le cadre d’un appel à projet du ministère de la transition écologique, notre projet a été retenu! Afin d’aller plus loin et que notre projet soit retenu pour le financement, nous avons besoin de vos votes. Alors allez voter pour ce joli projet en cliquant ici.
Vous vous êtes toujours demandé ce qu’il se passait dans votre jardin en votre absence? Qui y habitait? Ce qu’ils y faisaient? Si nous réussissons à faire financer le projet vous aurez l’occasion de découvrir la vie secrete de votre jardin!
En effet, si notre projet se réalise, nous équiperons 1000 jardins Vendéens de pièges photos, à tour de rôle, afin d’y observer la biodiversité insoupçonnée qui s’y trouve de jour, comme de nuit!
En effet, le but étant de faire prendre conscience à chacun que le jardin est un espace partagé avec la biodiversité, et qu’il est possible et indispensable de faire évoluer les pratiques afin de favoriser celles-ci.
Ce projet s’inscrit dans le programme « Vendée participative » du GAE, qui a déjà touché presque 1% des familles vendéennes en 2017, et qui compte bien continuer dans cette dynamique !
Merci pour votre soutien et n’hésitez pas à partager ce projet autour de vous, plus vous partagez, meilleures seront nos chances de gagner !
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« Entretien raisonné, environnement protégé ! »
Le Groupe Associatif Estuaire sera présent à la matinée de sensibilisation sur l’usage des pesticides organisée par la Médiathèque Aliénor de Talmont-Saint-Hilaire.
Nous vous attendons samedi 11 mars à partir de 10h.
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Des pyrales dans les buis
J’habite la Guittière et mon buis sont en train de mourir ; leurs feuilles sont devenus toute mangées, recroquevillées avec comme des fils sur une bonne partie de l’arbuste et après être passé par un stade de détérioration bizarre de ses feuilles ; le tout accompagné d’une odeur forte et pénétrante ?
À défaut de photo, nous auri
ons la tentation de répondre : Cydalima perspectalis autrement dit la Pyrale du buis… une «invasive» dont la chenille se nourrit spécifiquement de buis (que l’espèce ou la variété soit naturelle ou horticole). Cette pyrale est originaire d’Asie (Chine, japon, Corée…). Quant à l’odeur, elle est due à un composé odorant du buis (un thiol) à l’odeur forte et assez désagréable.
Pour le commun des mortels, la chenille peut être confondue avec celle de la piéride du chou mais elles ne partagent pas les mêmes plantes hôtes.
L’adulte à dominante blanc et brun à la forme classique des Pyrales et une envergure de 3 à 4 cm. Comme beaucoup de paillons de nuit, il est nocturne et attiré par la lumière.
La bête est classée invasive depuis 2008. à ce jour, on la trouve régulièrement dans plusieurs région de France dont Poitou-Charentes.Il n’a pas de prédateur naturel, à l’exception semble-t-il… des frelons asiatiques !
A notre connaissance, c’était la première fois que cette espèce était signalée sur notre zone.
Au moment d’écrire ces quelques lignes, des habitants du Port de la Guittière, du Veillon et du bourg de Talmont, nous signalent aussi la présence de cette pyrale sur leurs buis.
Nous serions intéressés par tout signalement de buis attaqués. Merci
La chenille de la Pyrale du buis
Un traitement bio – relativement efficace si on arrive à bien pulvériser du produit sur tout le feuillage – avec un produit contenant un bactérie « Bacillus thuringiensis », qui est ingéré par les chenilles lorsqu’elles mangent les feuilles et la chenille ne peut plus s’alimenter et meure en quelques jours. Il faut renouveler le traitement 10 jours plus tard, surtout s’il y a eu de pluies, car des papillons venant d’ailleurs ont pu revenir pondre sur les feuilles… et le cycle infernal risque de recommencer !
Si vous n’avez que quelques plans de buis, vous pouvez aussi écraser manuellement toutes les chenilles, leurs cocons et leurs œufs… ou si vos buis sont grands, en les secouant vigoureusement, les chenilles se laissent tomber attachées à un fil de soie, il reste à les écraser manuellement …
Si vos buis sont encore sains, et si votre région est infestée, ce qui est le cas en Vendée, vous pouvez les protéger les en les recouvrant avec un filet à insecte jusqu’au mois d’octobre…
On peut aussi lutter de façon «bio» contre ces attaques avec des moyens naturels comme le Buxatrap, piège à phéromones que l’on trouve depuis peu dans le commerce,
La tristement célèbre Pyrale du maïs :