Bois
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Balade automnale en forêt le 20/11
Durant cette balade automnale, Jack et Johnny nous ont présenté plusieurs espèces d’arbres et de plantes présentes dans le bois du Veillon ainsi que leurs diverses particularités et utilisations.
Nous pouvons observer sur les photos ci dessus une pomme (organe reproducteur femelle) de pin maritime reconnaissable à ses grandes aiguilles pointues à gauche, et à droite l’organe reproducteur mâle, produisant du pollen orange.
La résine du pin sert notamment à la fabrication de l’essence de térébenthine mais aussi de la colophane.
Photo 1 : une espèce de Lichen; Les lichens sont des organismes symbiotiques entre une algue et un champignon, il sont très résistants et peuvent vivre dans des conditions extrêmes (déserts, sols glacés, anoxie…)
photo 2 : Une mousse sphaigne ; les mousses peuvent résister très longtemps à la dessiccation et se réhydrater en quelques minutes en présence d’eau.
Photo 3 : la fougère Polypode, ou Réglisse des bois, dans le temps on faisait sécher ses racines qui ont un gout sucré de réglisse.
Photo 4 : l’Arbousier ou Arbre à fraises; ses fruits sont comestibles et font de succulentes confitures
Photo 1 : Le Houx; le Houx est une espèce dioïque : un pied est soit mâle soit femelle (seule les femelles font des boules rouges) c’est une espèce porte bonheur dans la tradition chrétienne.
photo 2 : La Fougère aigle; très présente dans les sous bois.
Photo 3 : Le Fragon faux houx ou Fragonnette, ses branches servaient à l’époque à faire des balais
Photo 4 : une espèce de champignon, ces derniers sont très présents et de toutes sortes en cette saison
Nous avons ensuite continué notre promenade à travers bois à la recherche d’autres espèces à découvrir en observant la forêt environnante où nous avons pu voir des traces de chevreuils.
Nous avons terminé notre trajet avec ce magnifique point de vue sur l’estuaire observable depuis la dune boisée.
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Tour du bois du Veillon du 21/07
Nous avons débuté notre promenade par la traversée les dunes dont Jack Guichard nous à expliqué la formation et l’évolution, nous sommes passé face à l’estuaire, qui à bien changé ces dernières dizaines d’années. notamment à cause de de la tempête Xynthia en 2010 et surtout les tempêtes hivernales entre 2015 et 2017.
Après avoir longé la plage nous avons rejoint le bois de Chênes verts pour continuer notre Balade. Nous avons pu apercevoir ces arbres aux silhouettes peu rassurantes qui ont été façonnées par le vent et qui parait-il abriteraient encore le fantôme de la Dame Blanche à la tragique histoire.
Nous avons également pu croiser quelques bâtiments historiques durant notre cheminement. Entre autre, les ruines de l’ancien oratoire qui se trouvait dans le bois. Mais également, après avoir longé l’estuaire et les marrais ostréicole et à poissons, nous avons vu au loin le Château du Veillon caché derrière les arbres.
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Randonnée découverte du Port Juré au bois de Saint-Jean
C’est encore une fois sous un beau soleil que les sentinelles se sont retrouvées le vendredi 15 février pour une randonnée découverte depuis Port Juré jusqu’au bois Saint Jean. Présentée par Jack Guichard, cette promenade a de nouveau été l’occasion de se plonger dans l’histoire de la côte vendéenne.
A la marée descendante, nous avons pu observer les madriers datant du Xème et XIIème siècles émergeant du sol de la baie de Cayola, témoins de l’ancien ponton du port Juré par lequel le roi Richard Cœur de Lion accostait pour se rendre dans sa résidence de La salle Roy.
Un peu plus tard sur notre chemin, en arrivant au niveau de l’anse aux moines, nous avons pu déceler les vestiges des écluses à poissons construites par les moines de l’Abbaye de Saint Jean d’Orbestier en 1107.
Pour terminer en douceur cette balade, nous avons traversé le Bois Saint Jean et sa végétation majoritairement constitué de chênes verts.
Si vous avez manqué cette sortie, ce circuit et bien d’autres seront de nouveau proposés plus tard dans l’année. Vous pouvez déjà trouver le planning prévisionnel de toutes les prochaines sorties et animations dans la rubrique programme du site.
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Sortie découverte de Port Bourgenay à la Mine
Lundi 21 janvier 2019, les sentinelles sont parties à la découverte du littoral depuis port Bourgenay jusqu’à la Mine par le chemin des douaniers.
Menées par Jack Guichard et sous un beau soleil, les sentinelles ont voyagé au travers de l’histoire de la côte en passant par la statue de la « Dame » de Bourgenay, le blockhaus de la seconde guerre mondiale et enfin par la mine de plomb et d’argents des Sarts exploitée au 18ème siècle.
Le chemin des douaniers, longeant le littoral, nous a permis de découvrir un paysage et une flore façonnés par les vents et marées.
Le retour par le Bois de la Mine a offert un décor et une diversité d’habitat complètement différents.
Merci à Johny Lenormand et Robert Barzic pour les photos.
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Repérage des plantes invasives dans les dunes de la Guittière
Le lundi 26 novembre 2018, les Sentinelles sont allées repérer les principales plantes invasives dans les dunes de la Guittière avec l’aide de Philippe Levé. Une première session théorique avait été organisée le 25 mai 2018 pour nous présenter la flore de Vendée que nous pouvons rencontrer autour de nous. Cette session a pu être mise en pratique lundi dernier, en repérant les principales plantes invasives directement sur le terrain.
Philippe Levé, saunier dans les marais de la Guittière, est un très bon botaniste qui effectue des relevés de plantes invasives sur le territoire. Il nous a présenté les plantes concernées encore visibles à cette saison, lors d’une randonnée dans les dunes, sous un grand ciel bleu !
Repérage des plantes invasives avec Philippe Levé (gauche) ; Yucca superbe (droite) ©Johny Lenormand
Griffe de sorcière (gauche) ©Sophie Sarton du Jonchay ; Séneçon en arbre (droite) ©Johny Lenormand
Vous pouvez également participer à l’inventaire de ces plantes invasives et ainsi aider à les recenser en remplissant le formulaire ci-joint. Une fois rempli, merci de le renvoyer par mail à Philippe Levé (l’adresse mail indiquée dans le document) ; vous pouvez aussi joindre des photos.
Afin de vous aider dans vos identifications, des fiches par plante invasive (parmi les plus courantes sur le territoire) sont mises en ligne dans la rubrique documents.
Voici les 4 plantes principales avérées :
- Baccharis hamilifolia, appelé plus communément le Séneçon en arbre
- Cortaderia selloana, ou l’Herbe de la Pampa
- Robinia pseudoacacia, ou le Robinier faux-acacia
- Ludwigia peploides, la Jussie rampante, la seule espèce invasive interdite à la vente en France.
Et les 3 potentielles, dont il faut faire attention à la dissémination :
- Ailanthus altissima, ou le faux vernis du Japon
- Phytolacca americana, ou le raisin d’Amérique
- Yucca gloriosa, ou le yucca.
Vous pouvez également nous faire part de votre « découverte » en nous envoyant des informations et des photos par mail à sentinelle@estuaire.net. Nous pourrons ainsi proposer des opérations « coup de poing » d’arrachage sur certaines zones.
Merci par avance pour votre participation !
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Fabrication des pièges à chenille processionnaire
Les chenilles processionnaires sont présentes dans l’estuaire du Payré et notamment dans la dune du Port de la Guittière, ce qui pose des problèmes sanitaires pour l’homme et les animaux. Les jeudi 18 et vendredi 19 octobre, 8 Sentinelles se sont retrouvées pour fabriquer des éco-pièges à chenille. Cet atelier nous a permis de réaliser en tout, un trentaine d’éco-pièges. Ayant déjà commencé à observer des processions, nous avons décidé de poser une partie des pièges immédiatement. Nous en avons donc posé 10 dans les dunes du Port de la Guittière le long de la piste cyclable, sur les pins noirs infestés de nids. Sur ces pièges, nous avons observé un bon taux de réussite, avec 50% des pièges comportant déjà un grand nombre de chenilles au bout de 15 jours. 20 pièges supplémentaires ont été posé dans les dunes, les lundi 5 et mardi 6 novembre.
Pose des pièges avec les Sentinelles © Jack Guichard Les chenilles processionnaires prises au piège © Robert Barzic Ces pièges resteront en place jusqu’à fin avril 2019, lorsque les chenilles auront toutes migré vers le sol et se seront fait prendre au piège. Les sacs seront alors récupérés et les chenilles éliminées.
Si vous avez des questions concernant cet atelier, la fabrication des pièges ou les chenilles processionnaires, n’hésitez pas à nous contacter par mail à sentinelle@estuaire.net ou par téléphone au 02-51-20-74-85.
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Sortie « Découverte du Bois du Veillon »
Ce Dimanche 29 Juillet, Jack Guichard à conduit une vingtaine de sentinelles de l’estuaire dans une découverte du bois du Veillon. Depuis la dune et son érosion par la mer, mais aussi sa migration au gré des vents vers la forêt et ses plantes qui la colonisent et la protègent… en passant par les chênes verts aux formes étranges où il a fait revivre la légende de la dame blanche… notre guide nous a entrainé à connaitre les plantes méditerranéennes qui peuplent les lisières de la forêt et les différents étages des plantes qui bordent le chenal.
La visite s’est terminée par la découverte de la petite chapelle en ruine cachée dans la forêt et l’histoire de la fontaine face au chateau de l’Evaillon.
Copyright, Johny Lenormand - actualité, Ateliers des Sentinelles, Bois, Campagne, Chemins, Chenal, Dune, Jardins, Littoral, Marais, Opération Coup de Poing
Conférence du 25 mai 2018, découverte des plantes invasives de Vendée
Vendredi dernier, Philippe Levé nous a présenté les différentes plantes invasives de Vendée, à la Salorge de la Guittière.
Les Sentinelles, passionnées par les explications de Philippe Levé. Philippe Levé, saulnier dans les marais de la Guittière mais également très bon botaniste, effectue des relevés de plantes invasives sur le territoire. Il nous a donc présenté les différentes plantes que nous pouvons rencontrer autour de nous, voire dans notre jardin (car pour la plupart d’entre elles, elles s’en s’ont échappées), qu’elles soient invasives avérées, potentielles ou à surveiller.
En voici les 4 principales (avérées), dont il faut faire attention à la dissémination :
- Le Baccharis hamilifolia, appelé plus communément le Sénéçon en arbre.
- Cortaderia selloana, ou l’Herbe de la Pampa.
- Ludwigia peploides, la Jussie rampante, la seule espèce invasive interdite à la vente en France.
- Fallopia japonica, ou Renouée du Japon.
Vous pouvez participer à l’inventaire des ces plantes invasives et ainsi aider à les recenser en remplissant le formulaire ci-joint. Une fois rempli, merci de le renvoyer par mail à Philippe Levé (l’adresse mail est donnée dans le document).
Vous pouvez également nous faire part de votre « découverte » en nous envoyant des informations et des photos par mail. Nous pourrons ainsi proposer des opérations « coup de poing » d’arrachage sur certaines zones.
Afin de vous aider dans les identifications des plantes, des fiches par plante invasive les plus courantes sur le territoire seront bientôt mises en ligne.
Merci par avance pour votre participation!
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Ballade découverte du bois du Veillon : environnement et légendes
Une quarantaine de « sentinelles de l’estuaire » se sont retrouvées lundi 4 décembre pour découvrir avec Jack Guichard les richesses environnementales et le patrimoine du bois du Veillon. Une ballade très appréciée qui leur a permis de découvrir l’évolution de la dune depuis sa création à la fin du XIXème siècle, la légende de la dame blanche, l’histoire du bois et des espèces qui le peuplent… et même l’oratoire caché au fond au bois.
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L’enracinement du Pin maritime
Les Sentinelles présentes lors de la randonnée autour du bois du Veillon ont pu observer les restes de Pins maritimes coté nord de l’estuaire du Payré.
Les tempêtes successives couplées aux grandes marées ont eu raison de ces arbres qui désormais laissent apparaitre leur système racinaire. Leur enracinement d’abord plongeant puis traçant couvre un large volume de sable et donc maintient les dunes. C’est notamment pour cette raison que le Pin maritime fut largement planté dans les Landes de Gascogne au XIX ème siècle.
Cet arbre témoigne également du fait que la dune, à ce niveau de l’estuaire, a reculé d’une dizaine de mètres en quelques années.